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Sécurité sanitaire des réservoirs d'eau potable : L'inspection subaquatique conforme aux éxigences ARS & ASTEE

chateau d'eau potable

L'eau destinée à la consommation humaine (EDCH) est un produit alimentaire hautement réglementé. Garantir sa potabilité du captage au robinet est une obligation de résultat pour tout exploitant. Dans ce cadre, l'inspection des ouvrages de stockage n'est pas une simple maintenance : c'est un acte de surveillance sanitaire encadré par le Code de la Santé Publique.

Le cadre réglementaire : L'obligation de "non-dégradation"

La gestion des réservoirs, châteaux d'eau et bâches de reprise est soumise à une vigilance extrême. L'article R.1321-2 du Code de la Santé Publique pose le principe fondamental : les installations ne doivent pas, par leur conception ou leur fonctionnement, altérer la qualité de l'eau.

Pour l'exploitant (Collectivité, Délégataire, Industriel), cela implique trois responsabilités majeures surveillées par l'ARS :

  • L'intégrité structurelle : S'assurer qu'aucun élément extérieur (eaux de ruissellement, nuisibles) ne peut pénétrer dans l'ouvrage.


  • La stabilité de l'eau : Surveiller l'absence de stagnation, de zones mortes ou de stratification thermique favorisant le développement bactérien.


  • L'hygiène des surfaces : Contrôler l'état des revêtements (liners, béton, carrelage) pour prévenir le relargage de matières ou l'accroche de biofilms.

Le rôle de l'inspection : L'inspection périodique est le seul moyen de prouver cette maîtrise. Une installation "aveugle" (non inspectée régulièrement) est considérée comme une installation à risque par les autorités sanitaires.

Notre référentiel technique : Le guide ASTEE

Toutes les interventions de Visi'eau Drone sont calibrées sur les standards du guide technique de l’Astee (Association Scientifique et Technique pour l’Eau et l’Environnement) intitulé : "Réservoirs et canalisations d’eau destinée à la consommation humaine : inspection, nettoyage et désinfection".

Nous ne faisons pas que filmer, nous réalisons un diagnostic de l'état sanitaire tel que défini par ce guide de référence :

  • Détection des biofilms : Repérage visuel des développements biologiques sur les parois et radiers, indicateurs d'une dérive de la qualité de l'eau.


  • Caractérisation des sédiments : Évaluation du volume et de la nature des dépôts en fond de cuve (fer, manganèse, sable, calcaire) qui peuvent consommer le chlore et protéger les bactéries.


  • Inspection des équipements hydrauliques : Contrôle des systèmes de trop-plein, des crépines d'aspiration et des vannes, points critiques de vulnérabilité.

Le défi sanitaire : Immerger un drone sans contaminer

C’est le point de vigilance absolu. Introduire un équipement exogène dans une réserve d'eau potable en service constitue un risque de contamination iatrogène (pollution provoquée par l'intervention).

Les normes (notamment les principes liés à l'ACS - Attestation de Conformité Sanitaire) et le bon sens interdisent l'introduction de matériels souillés ou non inertes. Visi'eau Drone apporte une réponse technique irréprochable à cette contrainte :

Le principe de la "flotte dédiée" (ségrégation stricte)

Contrairement à des prestataires généralistes, nous appliquons une ségrégation totale du matériel.

  • Interdit : Un robot ayant inspecté une station d'épuration, un milieu naturel (mer/rivière) ou un réseau pluvial ne sera JAMAIS immergé dans un réservoir d'eau potable.


  • Garanti : Nos drones "EDCH" sont réservés exclusivement aux environnements d'eau potable. Ils sont stockés dans des caisses étanches spécifiques pour éviter toute contamination croisée.

Le protocole de désinfection "qualité alimentaire"

Avant toute ouverture de trappe, nous déployons un sas sanitaire mobile. Le drone et, point crucial, l'intégralité de son ombilical (câble) subissent un protocole en 3 étapes :

  1. Nettoyage mécanique : Élimination des poussières et résidus.


  2. Désinfection chimique : Application d'une solution chlorée (ou virucide agréé contact alimentaire) selon les temps de contact recommandés par l'Astee.


  3. Rinçage à l'eau du site : Pour garantir la neutralité chimique lors de l'immersion.

Pourquoi le drone aquatique est supérieur au scaphandrier sur le plan sanitaire ?

Au-delà de la sécurité humaine, le robot offre une garantie d'hygiène supérieure pour le fluide.

L'immersion d'un plongeur humain, même avec une combinaison désinfectée, multiplie les vecteurs de contamination potentiels (flore cutanée, difficulté de désinfection des détendeurs et des plis de combinaison, rejet de bulles d'air perturbant les sédiments).

Les robots sous-marin Visi'eau Drone :

  • Présentent une surface lisse, inerte et facile à désinfecter à 100%.

  • Se déplacent par propulsion douce, sans remettre en suspension massive les sédiments (maintien de la turbidité à un niveau bas).

  • Garantient qu'aucun contact humain n'a lieu avec l'eau que boivent vos abonnés.

Voir notre comparaison ROV vs scaphandrier.

Livrables : Votre preuve de "diligence normale" pour l'ARS

L'objectif final est la traçabilité. En cas de dégradation de la qualité de l'eau sur le réseau, vous devez pouvoir prouver à l'ARS que vos réservoirs ne sont pas en cause.

Visi'eau Drone vous délivre un dossier technique complet et opposable :

Ne subissez plus vos obligations sanitaires. Maîtrisez-les. Faites le choix d'une inspection technique qui respecte votre produit et vos usagers.